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Blessures présomptives et le personnel de première ligne

Protéger le personnel de la sécurité publique : contactez votre député

ACCIDENTS DU TRAVAIL ET SANTÉ MENTALE

Il est de plus en plus reconnu que les lieux de travail peuvent être une cause directe de blessures post-traumatiques.

 

Il est généralement plus difficile de prouver qu’une maladie mentale est le résultat d’un accident du travail, étant donné que de nombreux facteurs entrent en jeu. Par exemple, un environnement très stressant peut contribuer à un épisode de maladie mentale, mais il n’est pas facile de démontrer le lien.

 

L’épuisement professionnel, les charges de travail ingérables, le manque de soutien et de ressources et le harcèlement, entre autres, peuvent tous contribuer à des problèmes de santé mentale et à une éventuelle maladie.

 

Les personnes employées comme premier-ère-s intervenant-e-s, agent-e-s de libération conditionnelle et travailleur-euse-s de soutien de la GRC, courent un risque supplémentaire d’exposition à des événements potentiellement traumatisants sur le plan psychologique (EPPT) dans le cadre de leur travail.

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QU’EST-CE QU’UNE BLESSURE PRÉSOMPTIVE ?

Il s’agit d’une blessure qui est présumée avoir été causée par une situation sur un lieu de travail ou par des conditions de travail. Certain-e-s employé‑e‑s de première ligne, comme les premier-ère-s intervenant-e-s, sont présumés être vulnérables aux blessures, comme le syndrome de stress post-traumatique (SSPT). Lorsque de telles blessures sont diagnostiquées par un professionnel qualifié, l’admissibilité à l’indemnisation des travailleur‑euse‑s est indéniable. 

 

En d’autres termes, si vous exercez une certaine profession et que vous souffrez d’un certain type de blessure professionnelle, il est présumé que la blessure est due aux conditions de travail. Vous n’avez pas à le prouver.

 

Cependant, il existe de nombreux employé-e-s qui peuvent être exposés à un traumatisme professionnel et qui ne sont pas visés dans les définitions des blessures présomptives. Il s’agit notamment des personnes qui travaillent dans le système correctionnel fédéral—et des employé-e-s qui fournissent des services essentiels à la GRC.

 

Le Syndicat des employés de la sécurité et de la justice (SESJ), qui représente près de 18 000 employé-e-s fédéraux travaillant dans le domaine de la sécurité publique et de la justice, cherche à faire changer la législation sur l’indemnisation des travailleur-euse-s au Canada afin que TOUS les travailleurs et travailleuses victimes de traumatismes aient accès à l’indemnisation dont ils et elles ont besoin et qu’ils et elles méritent.

Quel est l'état actuel des choses ?

Que demande le SESJ ? 

À propos du Syndicat des employés de la sécurité et de la justice

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